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C’est une idée qui circule sur les blogs de familles qui pratiquent l’école à la maison : raconter quasiment heure par heure une journée « lambda » de sa vie d’Instruction en Famille. Pourquoi ?
L’exercice me semble pertinent, mais avant toute chose, je voudrais vous partager « grosso modo » notre organisation. Comme un repère. Après, c’est promis, je vous raconterai l’une ou l’autre journée !
Voir aussi l’article : Pourquoi j’ai choisi d’instruire mon enfant en famille ?
Avant toute chose et pour que le tableau soit réaliste, voici quelles sont nos particularités. Car bien sûr, l’Instruction en Famille varie selon le mode de vie, le nombre d’enfants et leur âge, la profession des parents (et si l’un s’est arrêté de travailler ou pas) :
Voir aussi l’article : Comment le voyage a changé ma vie
Il ne sonne pas ! On ne va pas se priver de l’un des atouts majeurs de ce mode de vie 😉 Ca ne veut pas dire que c’est “grasse mat’” 365 jours sur 365. Mais plutôt que chacun vit à son rythme en fonction de ses besoins et des impératifs extérieurs. Mon conjoint apprécie de se lever tôt, voire très tôt (4-5h du mat’) ; notre bonhomme et moi nous levons plutôt vers 8h. Pas besoin de courir, la journée est longue.
Le matin, chacun a sa routine. Je fais ma gym et quand j’arrive dans la pièce commune, mon mari est depuis longtemps sur son ordinateur, casque sur les oreilles. Raphaël a déjà pris son petit déjeuner, il aime être tranquille, c’est le moment où les idées lui viennent. Il se concentre et dessine ou bricole. Je prends mon café dehors puis je m’isole et écris. Quand il y a un jardin, Raphaël sort jouer, construire un pont ou une cabane, ou sauter sur le trampoline quand il y en a un (son sport préféré).
Voir aussi l’article : Instruction : comment mettre en place une routine ?
En fin de matinée, Raphaël et moi nous retrouvons pour un temps de travail « scolaire ». Rapha rechigne par automatisme. C’est un rituel 😉 Nous nous posons pour boire un verre d’eau ou une tisane ; nous papotons ou bien je lis un passage de livre. Selon l’humeur, nous enchaînons sur quelques exercices : la « brain gym », pour se concentrer. Puis nous nous installons à un bureau, peu importe lequel (il y en a dans les hôtels, les Airbnb, partout..).
En général, nous commençons par de la lecture à voix haute. Je me mets donc à gauche de Raphaël, pour pouvoir si besoin mettre mon doigt sur un mot. En ce moment, nous lisons « Picouic et Tigrelin en Europe », l’intrigue l’intéresse et il apprécie d’apprendre de nouvelles choses (c’est un livre qui fait de la géographie, de l’éducation civique, et apporte des éléments de culture générale).
Quand il a terminé, je relis le passage pour qu’il l’entende en entier, pour le plaisir, puis Raphaël répond aux questions à voix haute.
Vient ensuite l’écriture. Je change de place et me mets à droite de Raphaël… car il est gaucher. A l’heure actuelle (niveau milieu de CE1) nous avons un seul cahier. Raphaël écrit la date puis quelques éléments qu’il devra retenir (conjugaison, orthographe à partir de CE livre ludique : au bout de 4 séances d’écriture, nous faisons une dictée).
Ou alors, nous prenons le fichier de français que nous avons choisi. Cela change : il s’agit de lire la leçon et de compléter les exercices. C’est aussi un repère d’évolution. Raphaël écrit alors la date en chiffres.
Voir aussi l’article : “Comment apprendre l’orthographe à un enfant ?“
Il arrive que cela fasse déjà beaucoup. Dans ce cas, Raphaël fait un dessin dans son cahier, et nous remettons la séance de math à « après le goûter ». Elle consiste en général en un peu de calcul mental et un ou deux problèmes du ficher que nous avons choisi.
Ou alors, pour changer, nous faisons, comme pour le français, une partie du “programme” dans le fichier que nous avons choisi.
Cette structure est un repère. Elle évolue en fonction des besoins. Par exemple, la dictée a été un gros morceau. A cette période là, je ne proposais en math qu’un peu de calcul mental, pour ne pas alourdir Rapha (voire le mettre en échec). L’avantage de l’Instruction en Famille, c’est qu’on a le temps. Et ce qui est posé une fois est vraiment posé. C’est du moins ce que j’observe avec notre enfant.
Voir aussi : Comment commencer le travail formel ?
Au niveau CE1, le travail s’arrête là. L’après-midi, voici nos différentes activités possibles :
Le gros avantage de l’Instruction en Famille, c’est qu’elle se déroule dans la vraie vie.
En IEF, on fait feu de tout bois, on apprend à partir de ce qui est, et chacun apprend en fait. Pas seulement l’enfant, mais les parents aussi. Par exemple, si en se baladant en ville, on voit quelqu’un qui travaille sur la chaussée, et que notre enfant s’interroge, on essaie d’entamer la conversation directement avec la personne qui travaille. C’est elle l’experte. Et nous sommes les apprenants, au même titre que notre (nos) enfant(s).
Dans la vraie vie, il y a aussi des jours « sans » (enfant ou parent malade), des jours où on bouge, des soirées entre amis qui se prolongent jusque tard, des impératifs pro ou techniques.
Enfin, il y a de très nombreux jours où “on n’a pas envie de s’y mettre” , (enfant… ou parent). C’est ça aussi la vraie vie ! Comment on fait, dans ces moments-là ? J’aurais l’occasion de vous raconter ça dans une de mes “vraies journées IEF”… !
Et vous, quelle est votre organisation ? Quelle(s) idée(s) avez envie d’intégrer à votre emploi du temps ? Dites-moi tout en commentaire !
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